Viva Honduras ! [Guatemala 2006 – 17/23]

Dimanche 5 Novembre 2006
22h00
Copan

Viva Honduras !

Grosse journée de route, peu passionnante en dehors de la messe d’une heure dans l’autobus entre Ciudad Guatemala et Chiquimula. On a eu la même chose en un peu moins bien dimanche dernier… Un type monte dans le bus à un petit arrêt et crie très fort des Jesus Christo et plein de trucs du genre, en récitant des passages de la bible. Le gars a l’air très motivé et convaincu. Il faut l’être pour faire une heure de monologue intensif debout dans le chichi…
Sinon, on a passé la frontière du Honduras, mais on n’a pas eu le droit au tampon parce qu’on ne reste qu’un jour… on va essayer de le négocier au retour !
Copan Ruinas (la ville) est très sympa… on sent qu’il y a des sous et ça ne donne pas vraiment un aperçu de ce qu’est le Honduras. J’ai quand même pu goûter une bière locale !
Je pense qu’aujourd’hui est le jour idéal pour vous parler des transports au Guatemala… Le parc automobile est constitué à 80% de Chicken bus, de 4X4 et de pick-ups. Le reste se partage entre les bus touristiques et les voitures de particuliers. Quand je dis Chicken bus, je parle à la fois des gros chichi (les anciens cars scolaires américains…) et des minibus, qui circulent dans les coins où il y a moins de monde qui bouge…
Quelques éléments bizarres de conduite au Guatemala :
+ On roule plus vite dans les virages qu’en ligne droite.
+ On roule plus vite en ville qu’à la campagne.
+ On klaxonne à toute heure pour prévenir qu’un chichi arrive ou pour saluer les gens alors que le bruit du moteur suffit largement pour savoir qu’un chichi est dans les parages.
+ Les tumulos (sorte de dos d’ânes extrêmes) sont placés à des endroits bien étranges parfois (en ligne droite, en rase campagne…) et obligent les bus (qui n’ont quasi pas de suspensions) à s’arrêter ou presque pour les franchir. A noter que le passage des 3 premières vitesses, successives à chaque tumulo, obligent le bus à cracher des volutes de fumée noire !
+ Il y a toujours de la place dans un chichi (aujourd’hui, j’ai vu le nombre record de 7 personnes –dont un malabar- sur une banquette 2 places !).
+ Pas de règles de priorité : ça se fait à l’intimidation (avantage aux chichis…) ou à celui qui y va en premier… Ca vaut aussi lorsqu’il y a une file de voitures : celui qui ose doubler l’embouteillage par la voie opposée passe avant…
+ Etrangement, les vieux chichis sont les véhicules qui vont le plus vite sur les routes… plus vite que les 4X4, voitures, pick up, minibus et plus vite que la police (ce qui peut poser problème…).
Voilà à peu près pour la situation au Guatemala. Ajoutez à cela que l’on n’a vu jusqu’à présent aucune auto école ici et ça donne une idée de l’aventure que c’est de prendre la route ici !

Allez, Tut Tuuut !

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